Dans le cadre de la mise en œuvre du projet gestion durable du parc national Fazao-malfakassa et amélioration des revenus des populations riveraines, du matériel roulant et de communication composée de douze motos tout terrain, et leurs accessoires (casques, raglans, paires de gants, gaines) et de 15 smartphones a été acquis par l’ONG GEVAPAF et remis au ministre en personne chargé de l’environnement et des ressources forestière pour le compte de la direction régionale de l’Environnement. Ce matériel sera complété incessamment de 10 jumelles.
Ce matériel va servir aux éco gardes répartis dans les 10 brigades forestières du Parc Fazo-Malfakassa pour renforcer la surveillance du plus grand patrimoine forestier national.
Le projet est conçu pour renforcer le système de surveillance des ressources naturelles du parc et lutter contre le braconnage. Il encourage également la mise en place de la foresterie communautaire dans les zones périphériques du parc et mène des actions en vue de réduire la consommation en bois énergie. Le projet promeut aussi des activités économiques viables et à faibles impacts sur le parc en faveur des populations locales.
Le ministre Foli-Bazi a relevé l’importance des matériels offerts dans la conservation du parc. « La gestion d’un parc nécessite des moyens de mobilité et de communication pour un travail de surveillance efficace et efficient », a-t-il souligné. Le ministre a saisi l’occasion pour remercier l’ONG GEVAPAF et ses partenaires dont l’Union européenne (UE) pour leurs actions aux côtés du gouvernement en vue de sauvegarder le parc Fazao-Malfakassa.
Le préfet de Tchaoudjo, Col. Mompion Matéindou a rendu hommage au chef de l’Etat et son gouvernement pour tous les efforts engagés en vue de la restauration du couvert végétal du pays et la protection des parcs nationaux.
Le Directeur Exécutif de l’ONG GEVAPAF, Jean Tadanlenga Yatombo a prévenu que « Si rien n’est fait le patrimoine forestier Fazao-Malfakassa connaîtra le même sort que le parc Kéran-Oti-Mandouri où aujourd’hui il n’y a plus rien ». Pour lui, c’est pour contribuer à remédier à cette situation que le projet veut d’abord créer des conditions qui puissent permettre aux populations riveraines d’améliorer leurs revenus et conditions de vie, à travers des activités préservant l’environnement et ensuite aider aussi le gouvernement à mieux surveiller le parc. Il a remercié l’UE pour son appui financier, à travers l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Le directeur régional de l’Environnement et des ressources forestières de la Centrale, Lt-Col. Afo Até Badjaniou a exprimé sa gratitude aux donateurs. Il a promis veiller au bon usage et à l’entretien de ces matériels. Le directeur a appelé d’autres bonnes volontés à emboîter les pas de l’ONG GEVAPAF et ses partenaires afin de doter tous les 65 écogardes de motos et de smartphones pour plus d’efficacités de leurs actions.
Le projet est initié, avec l’appui de l’ONG Vétérinaire sans frontières (VSF)-Suisse dans une approche concertée avec les différentes parties concernées. Il est financé à hauteur de 198.432 Euros, soit environ 130.000.000 FCFA, dont 110.000.000F pris en charge par l’UICN, à travers son fonds d’action « BIOPAMA ». GEVAPAF et VSF Suisse ont apporté respectivement 14.760.425F et 1.693.175 au financement du projet.